Silence
Dans le silence assez profond
pour que le vent y perde son étoile
le plus coupable n’est pas l’arbre
ni le ver qui s’agite dans le fruit déjà mort
mais l’homme
qui sans autre raison
que la violence de ses propres concepts
affale la misaine
de son frêle radeau
©José Le Moigne
Les Trois Îlets
9 octobre 2003
in « Poèmes du sel et de la mer »
L’Arbre à paroles éditeur
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