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vendredi 9 septembre 2011

La Véranda de Dominique Lancastre par Nicolas Pien.

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« La Véranda » n’est pas seulement un roman au sens traditionnel – européen, oserait-on dire - du terme, comme l’indique sa couverture, c’est une rêverie, un agglomérat de souvenirs, réels ou fantasmés, de fragments, de visions, arrachées à l’enfance, de détails aussi, lâchés dans une phrase qui suit une mémoire qu’on imagine déjà lointaine, se confondant dans la nuit antillaise. C’est la Grivelière, c’est un ouragan, c’est une case dont s’échappe la rumeur de la mémoire … La rumeur s’est propagée sur Internet qu’un auteur osait dans une langue simple, mais pas dans une langue d’enfant, réinventer une forme moderne du conte. Vérification fut faite. Les soixante-seize pages de « La Véranda »achevées, nous nous demandâmes si nous n’avions pas nous-mêmes, une nuit, été assis dans la Véranda, à écouter l’oncle René, à écouter notre propre enfance. L’histoire se poursuivait. L’histoire ne pouvait se poursuivre qu’avec d’autres. Et c’est alors qu’est née l’idée, soufflée par Dominique Lancastre de convoquer une classe de collège dans la Véranda pour que chacun puisse, déjà, interroger  sa mémoire et donc, interroger son avenir. Proposer la lecture du roman à des adolescents de quatorze ans  afin de leur donner le goût de la narration ancrée dans la matière antillaise. L’idée a grandi. Nous sommes heureux d’annoncer qu’une classe de quatrième du collège de Sainte-Luce étudiera ces pages en les prolongeant en dialoguant avec l’auteur, avec sa langue, avec ses souvenirs, avec son imagination, avec ses questions. « La Véranda se tut alors » lit-on à la fin du roman. La véranda se réveilla, aimerait-on dire. Et alors ? Et alors nous promettons de rendre compte ici de cette expérience qui se déroulera à l’automne prochain sous les auspices de l’oncle, de ses compagnons et de leurs histoires.
Pour le collège de Sainte-Luce,
M. Pien Nicolas, professeur.

1 commentaire:

  1. C'est vrai que, au delà du thème de la Véranda qui porte sur "les contes d'antan que nous contaient nos parents" contes que j'ai connu étant toute petite,c'est aussi l'occasion de réconcillier les jeunes ,voir très jeunes ,avec la lecture; on peut donc se l'approprier dans le milieu scolaire soit entièrement ou par passages. Et puis cela permet une ouverture sur les jeunes auteurs antillais .Enfin ,un roman qui cadre bien avec des thématiques étudiées en milieu scolaire. Nanadydy

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