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mardi 27 novembre 2012

Kizuna/Lyiannaj par Alice Cham et Elody Stanislas


Une poésie de l’intime, de la vie et de la créolité, déployée par l’amour entre une mère et sa fille…



Couv. : Maraj, Métamorphose de la foi © Nikki Elizé

Sous le soleil chamarré de Guadeloupe, mère et fille entonnent le chant de l’enfance, des disparus, des ancêtres, de la créolité et des silences.
De cet amour implacable, de ce lien intimement précieux qui unit les deux femmes, jaillit une poésie délicate et profonde, pétrie de reconnaissance et de dévotion. Leurs voix se dressent et se rejoignent dans l’interstice des matins bleus, pour rendre hommage en chœur au don sacré de la vie… Et nous offrir à leur tour les mots qui réveillent, unissent, combattent la séparation, vers cet ailleurs familier et triomphant où l’aura des rêves éclaire le monde.



Elody
Née à Saint Denis en 1987, elle débarque à Marie galante à l’âge de 10 ans en laissant toute son enfance à Trilport, petite ville de la Seine et Marne où elle a agrandi. Elle s’imprègne alors de créolité et se construit son monde, jonglant avec la culture européenne qui l’a bercée et la culture créole qui l’a portée. Au Pensionnat de Versailles elle prend ses premiers cours de théâtre et choisit la filière littéraire. C’est tout naturellement qu’elle entreprend des études en  « Arts du spectacle » et poursuit aujourd’hui en « Ethnologie des Arts Vivants » où elle se passionne et étudie les danses de la Corée du Sud. Les larmes de son premier déménagement se sont transformées en vers, et la poésie à pris possession de  son  âme dès cet instant. La splendeur des mots ! Une manière pour elle qui se dit « enfant du monde », de communiquer, de partager de panser des blessures, de rire des outrages de la vie.

Alice
Elle quitte sa Guadeloupe à l’âge de 22 ans  pour s’exiler  dans la métropole des 4 saisons et  embrasse la carrière d’assistante sociale. De retour au pays depuis 1998 où elle exerce toujours, elle développe ses sens artistiques et s’épanouie encore grâce à l’écriture. A 14 ans, Alice flirtait avec les vers, griffonnait des acrostiches sans même en connaître la valeur littéraire. C’est une passionnée, fidèle à elle-même et à ses valeurs, elle aime les gens et le dit. Ses écrits sont toujours guidés par une émotion, par des coups de cœur, des  coups de gueule. Elle se redécouvre et ré explore le monde à travers ce rêve qu’elle parvient enfin à réaliser. Les mots posés à la volée sur le buvard deviennent les témoins de ses cris refoulés, de ses larmes cachées et de ce sourire qu’elle sait si bien communiquer.



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